mardi 1 février 2011

Comprenez, on ne comprends plus rien, mais on vous comprends

Depuis le 14 janvier, la Tunisie sombre dans le chaos, les rebondissements, les spéculations.
Une situation à laquelle nous commençons à nous habituer.
Les choses vont tellement vite qu'on ne comprends plus rien, ou presque.
Je rappelle avant tout que le rôle d'un état, est de garantir la sécurité de ses citoyens, de préserver la souveraineté du territoire, et de s'employer à diriger l'entreprise du pays.
Actuellement en Tunisie, la souveraineté n'est pas menacée, et même si elle le serait, l'armée est là pour y veiller, ainsi que tout les pays amis, ou ceux qui ont des intérêts en Tunisie, et ils sont nombreux.
La sécurité en revanche ne semble être de nouveau un acquis.
La faute à qui?
On a essayé au début d'incriminer les différentes couches marginalisées en Tunisie, que ça soit les quartiers pauvres et populaires du Grand Tunis, ou les révolutionnaires des régions intérieur, comme Kasserine,
Après le départ de Ben Ali, on a incriminé ses "soit disant" fidèles.
Quand les libérateurs de la Tunisie sont montés à Tunis pour y camper devant les locaux du gouvernement à la Kasbah, on a aussi essayé de les incriminer, sans succès.
Hier quelque chose de grave s'est produite, qui sera surement éclairée aujourd'hui"hui, ou  les jours à venir; Le ministère de l'intérieur a été pris d'assaut par un groupe armé "chose qui semble  être une rumeur". une manifestation dispersé violemment, un débordement policier flagrant, qui n'augure rien de bon.
Tout ce chaos crée un climat d'incertitude, de doute, et de peur.
Plusieurs braquages et vols caractérisés ont été enregistrés un peu partout hier.

Alors que fait l'état? Rien. La communication avec le peuple est quasi inexistante. Aucune parole rassurante. On se réjouit presque de ce climat d'incertitude.
Il paraît clair que ce gouvernement, joue la carte de la peur pour survivre. Mais je n'accuse pas ce gouvernement de conspiration contre la confiance du peuple Tunisien. je l'accuse simplement d'incompétence.
Tout le monde se doute qu'une lutte interne au sein des différents appareils étatiques et sécuritaires, afin de sauver ce qu'ils peuvent.
Il est temps que les tenants du pouvoir, même transitoire, assument leurs responsabilités, ou partir; il faut absolument assainir les circuits étatiques, quitte à mettre une douzaine de milliers de ces conspirateurs sous surveillance, ou résidence obligatoire dans l'attente de leurs comparution devant les institutions judiciaires compétentes.
Quant à la sécurité, les Tunisiens peuvent la garantir eux mêmes, comme ils l'ont déjà fait auparavant.
Il est temps d'agir, les fonctionnaires doivent être au service du peuple, et non pas leurs tortionnaires.
A défaut, il existe d'ores déjà deux proposition garantissant la transition, celle de Mestiri, et celle de l'ordre national des avocats. Je pencherais pour la deuxième, car elle présente l'avantage d'être claire précise, concise et réalisable.
Je rajoute encore un mot pour dire à ceux qui ont peur: Vous avez eu assez peur comme ça pendant plus de 50 ans. Arrêtez de compter sur les valeureux "paysans" et héros des régions intérieurs. Il est temps que tout les tunisiens se mettent dans un seul rang, parler d'un seul ton, et de marcher sur un même pas, pour exiger un avenir meilleur. Sortez fiers, marchez et honorez votre tunisiennetée
Vive la Tunisie, Vive le Peuple Libre.

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