lundi 28 février 2011

Plus que jamais, la Tunisie a besoin de réconciliation pour une vraie démocratie




Entre vide, peur du vide, angoisse du chaos, crainte du futur, et surtout crainte d’un retour en arrière, et crainte de nouvelles violences, à quoi  pourrait ressembler le visage d’une Tunisie qui relève la tête.

Un mois et demi se sont déjà écoulés depuis la fuite de Ben Ali. Et comme le pensaient la pluparts de ceux qui ont la tête sur leurs épaules, cela ne suffisait pas à redonner à la Tunisie sa brillance tant voulue.  Le problème de la Tunisie n’est pas Ben Ali seul, mais tout un système, une démagogie, un savoir faire, une manipulation, des cadres hauts placés qui tirent profits de leurs sièges et surtout une mentalité tunisienne qui s’est attaché durant des années au culte de la personne, contre une personne ou pour une personne, pas forcément en critiquant cette personne sur un programme ou une idéologie, mais en jugeant la personne sur un simple fait, une promesse, ou même son physique.

Un mois et demi durant lesquels les tunisiens se sont divisés ; les raisons des ces divisions se comptent par centaines on peut citer les grèves, l’UGTT, le PDP, ettajdid, Ghanouchi, Rajhi, l’armée, hammami, l’ordre national des avocats, Mestiri, Ammamou, RCD, etc…et puis s’en est suivi un flou total. Même l’unité des tunisiens envers le sort des tunisiens expatriés en Libye ne les a uni que pour un moment éphémère. Même le sort de Kadhafi n’a pu les unir. Et plus grave encore le sort de la Tunisie ne semble plus être un vecteur d’union.

Chacun campe sur une position floue, un flottement qui a comme conséquence l’arrêt total de ce que pourrait être la réconciliation nationale.  Il est évident que les errements des deux gouvernements provisoires n’ont pu aider en ce sens, ni leurs hésitations, ni leurs manques de transparence et le décalage qui semble se creuser d’avantage de jour en jour. 

Aujourd’hui la Tunisie a besoin de solidarité, a besoin d’apprendre à travailler ensemble, et chaque tunisien a le devoir d’assumer ses actes et ses faits…Nous avons besoin de cette réconciliation. Or il n’y a pas de réconciliation sans condamnation, et il n’y a pas de pardon sans désignation de coupable. Nous avons besoins de toutes les forces disponibles dans le pays mais à une seule condition : que ceux qui ont pêché confessent leurs pêchés et œuvrent pour les réparer, non pas discrètement mais publiquement.

Nous arrivons donc à cette accusation qui devient à la mode aujourd’hui «membre du RCD, ou ex RCDiste ».

Je rappelle que la page facebook de Ben Ali avait plus de 300 000 admirateur, que le RCD comptait et compte encore 2 millions d’adhérent, que la majorité des tunisiens ont été liés d’une manière ou d’une autre au RCD ou à ses cellules professionnelles, que nombre d’enfants de la Tunisie ont reçu de la main d’un de ses représentant une récompense pour leurs brillances dans les études à l’école, au lycée ou à la faculté, qu’ils sont allé en colonie de vacances avec des subventions du RCD. Doit-on condamner toutes ces personnes au silence et à la marginalisation ?

Depuis le début de la révolution je n’ai jamais imaginé la Tunisie d’après- révolution aller de l’avant sans réconciliation, et sans  une assemblée constituante(1). Et c’est le devoir du gouvernement provisoire d’assainir la situation avant la tenue de toutes élections. Et c’est précisément là que Ghanouchi a manqué de lucidité.
Aujourd’hui plus que jamais nous avons besoin de solidarité, de nous serrer les coudes pour bâtir et consolider notre Tunisie.

Désigner  des boucs émissaires pour satisfaire une partie du public n’est pas la solution, il manquera toujours  quelques uns à la listes. En revanche garantir la grâce à ceux qui collaborent et qui aident à remettre le train de la démocratie sur les rails semble plus opportun. Il faut donner à ceux qui ont, par le passé, œuvré pour l’ancien régime la possibilité de se racheter en aidant à éclairer les zones sombres et à donner plus d’impulsions  au réveil tunisien à la condition qu’ils confessent leurs pêchés les reconnaissent et aident la justice à trouver tout les autres coupables .

Nous ne pourrons pas aller loin dans le processus démocratique sans cette réconciliation. Et nous ne pouvons pas  discuter des programmes électorales, de politiques d’idéologie dans une ambiance chaotique ù règne la peur et l’instabilité. Nous ne pourrons pas comprendre sans écouter, et ne nous pourrons pas écouter sans que les esprits se soient calmés..

J’appelle ce nouveau gouvernement à œuvrer dans ce sens, à encourager les anciens cadres du régime à sortir de l’ombre, à confesser leurs pêchés  et à se mettre à travailler pour la Tunisie, et plus jamais pour leur propres intérêts.

Je l’appelle aussi à condamner tout usage de violence excessif contre les manifestants ou les casseurs, et de traduire les responsable en justice, et à essayer de calmer la rue tunisienne et la rassurer en lui  tendant  l’oreille et la main pour travailler ensemble.

J’appelle les tunisiens, à la réconciliation, à la solidarité et à l’union.

J’appelle enfin toutes les forces politiques, syndicales, associatives et la société civile à éveiller la conscience politique des tunisiens et leurs expliquer en quoi consiste une assemblée constituante, et à être unis derrière cette revendication qui est la seule alternative à l’émergence d’une nouvelle constitution et  la concrétisation d’une vrai démocratie. Je les appelle aussi à préciser dès aujourd’hui leurs programmes électorales pour une éventuelle élection de cette assemblée.

Vive LA Tunisie, libre souveraine et démocratique
Ben Hadj Amine



(1)    Commentaire intitulé « Non, et Non » sous le pseudonyme Bakounine à un sujet posté sur cette page de Emma Benji  le  02/01/2011
http://emmabenji.canalblog.com/archives/2011/01/02/20024699.html?t=1293999837087#c39655925

samedi 19 février 2011

Bilan de la révolution Tunisienne

Plus d'un mois déjà! oui un mois qui n'a pas tenu toutes ses promesses. On s'attendait à un changement radical, à une issue claire et limpide, nous voilà dans le flou de la division.
Ghanouchi toujours là
C'est ce qui frappe l'esprit. Le personnage qui devait être le plus contesté après Ben Ali est toujours là. Entre les larmes de croco, sa lenteur et ses complots, il a su tirer son épingle du jeu. Il n'est plus si contesté que ça. Il a misé sur l'essoufflement du mouvement et il a eu gain de cause. en 2 semaines il a été une fois président et 2 fois premier ministres. Il a changé de gouvernement 2 fois.Il a su promettre des leurres, distribuer des portes feuilles et se comporter en "père de la nation" mais un père qui nage dans l'inceste et dans le pêché. Un père qui viole l'enfant de la république "la constitution" et la fille de la révolution "sa revendication". Et tout ceci sous les regards égarés des tunisiens. C'est un violeur, un pédophile politique, qui ne s'est pas contenté de la "masturbation politicienne" mais qui est passé à l'acte en étouffant  sa victime "la révolution" et la violant avec mépris et haine. C'est ainsi qu'il a même foulé le sol du parlement marchant sur le sang encore frais des martyrs, et jouant la comédie du républicain. Quel parlement et quel légitimité à ce parlement?
Le parlement une vrai mascarade
Là où tout le monde s'attendait à sa dissolution, et la mise en congé voir l'interdiction de toute activité politiques de ses membres incestueux, il a tenu une séance publique où l'on a vu des opposants retourner leur vestes après la fuite de Ben Ali, ces mêmes opposants qui, passé un temps, l'admiraient, le prenaient pour un dieu, se mettant à genoux devant lui. Quelques RCDistes voulaient jouaient les regrets, l'honneur, en prenant position contre le gouvernement et en appelant au respect de la loi et de l'esprit de la révolution. Mais faut il rappeler que ce même "conseil de guerre" a déclaré la guerre aux droits de l'homme en Tunisie, à la liberté et à la démocratie. Faut il rappeler que ce "sale" conseil a sali plusieurs fois la constitution. Faut il rappeler que ce conseil  n'a jamais joué son rôle de voix du peuple? et comment pouvait il le faire alors qu'il n'est pas représentatif des aspirations les plus populaires : 'la dignité"..
Les Islamistes, mais bon dieu que font ils?
Et puis voilà, un retour en arrière. Les pro de la masturbations politiciennes sont passé à l'acte, mêlant la peur à la confusion et s'infiltrant même dans les rangs des islamistes afin de raviver la nostalgie de la lutte d'après 87.
Les Islamistes forts de leur réseaux de mosquées n'ont pas su relayer la première directive qui est celle de soutenir la révolution avant de faire de la politique et avant de passer aux revendications. Mais certains sont tombé dans le panneau.
Nul ne peut ignorer le rôle qu'a pu jouer "l'état" dans le départ de ces appels et manifestations. Nul ne peut oublier ce qu'ils ont tenté de faire pour salir le "sit in" de la Kasbah. Alors ne sont ils pas capables de s'infiltrer parmi les islamistes pour  soit disant défendre l'intérêt de l'islam?
J'avais déjà dénoncé auparavant le danger de cette hypocrisie d'état laïc mais se revendiquant musulman. Il faut une politique claire, que ça soit pour l'un ou pour l'autre. Le silence des leaders islamistes, n'est pas différent de la revendication d'Alqaida des agissement d'AQMI. Le but et de ne pas perdre la face, de ne pas perdre le soutien des fidèles, en vue de fédérer "les fidèles " au cas où une élections aura lieu bientôt. Mais c'est se mettre tout ceux qui sont contre l'islamisme d'état en ennemi, au lieu de les avoir en allié. De ce fait une partie des débats dans les lieux publique ne porte plus sur la légitimité de Ghanouchi ou du parlement ou de l'avenir du RCD ou même du sort des milices, mais sur la crainte de la chariâa, la crainte de voir des attaques à l'acide, ou de revivre les année 90. Ghanouchi et sa troupe a gagné cette bataille grâce à la naïveté de ces agneaux.
Hé les islamistes, vous voulez que l'on vous fasse confiance après ça? Mon oeil. Vous êtes ces mêmes naïfs qui ont trahi Ali ibn Abi Taleb. Si vous voulez faire de la politique faites la proprement, instruisez vos fidèles, usez de votre réseau, la simple revendication féodale n'est plus d'actualité, réveillez vous. Vous êtes entrain de vous mettre les menottes aux mains et de mettre les bâtons dans les rues de la révolution.
Les revendications sociales post-révolutions
Là aussi un vrai phénomène de mode, une vrai mise en scène.
Au moment ou le pays doit se relancer économiquement, ceux qui n'ont pas participé à la révolution veulent profiter de son nom, et au nom de la révolution ils veulent améliorer leurs salaires et leurs conditions de travail. même si je suis d'accord sur le fond, je trouve que le moment est mal choisi, et que ça rajoute à la confusion et la peur, encore plus de confusion et de peur. Quoi de plus facile alors, au nom de cette même révolution, que de remplacer ces larbins par les chômeurs qui ont porté sur leurs épaules la révolutions. Oui ça peut paraître drastique mais s'il faut en arriver là il ne faut pas hésiter à licencier ceux qui font grèves pour abandon de poste, et les remplacer dans un bref délais par tout ces jeunes chômeurs diplômés. Je ne parle pas de ces éboueurs ou de ces misérable qui arrivent à peine à gagner leurs journées; Je parle de ceux qui ont déjà une bonne conditions mas qui veulent toujours plus, je parle de ces milieus qui sont infiltrés jusqu'au os par les RCDistes.

En conclusion, le bilan est négatif, je suis pessimiste, j'ai perdu l'optimisme qui m'avait emporté la moitié du mois de décembre et la moitié du mois de janvier. Nous y avons cru, nous nous sommes battu pour franchir la peur, nous avons pris des risques, nous avons subi la colère et l'inquiétude de nos proches, de nos amis, nous avons perdu des martyrs, nous avons payé avec le sang ce changement tant souhaité, et avec ce même sang nous avons signé une promesse, celle d'amarrer dans un bon port et non pas dans une marre boueuse. Alors il faut à nouveau unir nos forces, nous les jeunes libres et démocrates pour ramener la bataille dans un champ loyale.

dimanche 6 février 2011

Israel et la volonté des peuples.

Quand le premier ministre Israélien, qui a les mains encore sales du sang frais d'enfants palestiniens, se lève et prononce des mots comme "nous allons revoir nos plans sécuritaires à partir de maintenant" en réactiont à la révolution Tunisienne. Quand ce même premier ministre se lève et soutient Moubarak contre la volonté du peuple egyptien, je me pose deux questions : la première est a t il vraiment aidé la contre révolution tunisienne? Les étranges que nous avons arrêté ne sont  il pas du moussad? pense-t-il que ces peuples quand il seront libres vont lui serrer la main? n'est il pas entrain de donner des coups de mains pour réprimer ces révoltes qui éclatent partout autour de lui?

La deuxième question est:  que va t il se passer dans la région maintenant que nos dictateurs ne peuvent plus nous manipuler avec la Palestine? pendant des décennies nos politiques semblaient compatir avec la cause palestinienne  publiquement, attisaient la haine d'israéliens, et poussaient les gens à demander l'extermination des juifs occupant la Palestine. Et secrètement, discrètement, dans les bureaux diplomatiques, soutenaient la cause israélienne, et espéraient son maintient pour maintenir le statu quo de la dictature arabe. Ces peuples ne vont ils pas passer à l'acte maintenant pour concrétiser la volonté du peuple? Après la révolution arabe n'y aurait il pas lieu d'une 5éme guerre israélo-arabe? n'est il pas plus judicieux de la part des israéliens et occupants de la Palestine d'essayer de revoir leur politiques envers les arabes les entourant? Commencer à faire machine arrière et revenir aux négociations, en mettant plus de bonne volonté? accepter sans tarder les résolutions de l'ONU de 48, pour repartir en négociation à partir de ce point?

L'histoire n'est jamais un fleuve qui coule doucement, il y a toujours des rebondissements, des poussées. L'une d'elles se passe en ce moment. L'histoire change, et ce sont les erreurs de certaines puissances faiblissantes qui ont souvent changer les cartes géopolitiques. Sommes nous entrain d'assister à l'une d'elles? L'avenir nous le montrera..

Viva la revoluzione

jeudi 3 février 2011

ne jouez pas sur notre optimisme, ni sur notre tunisienneté.

J'ai regardé comme tout les tunisien le débat télévisé de notre bien aimé ministre de l'intérieur.
Comme tout les tunisiens, j'ai eu une admiration pour cet homme, et un profond respect. J'ai été même scotché à mon écran...jusqu'à la demi heure.
Ce qui s'est passé à cette demi heure est très grave, et insultant pour l'intelligence collective tunisienne, et aussi à la mémoire de la révolution.
Que  s'est il passé?
L'avocat qui a été invité, a lancé une pique visant le RCD, demandant sa dissolution, au nom du code des partis qui interdit aux partis l'usage d'armes, et a demandé l'avis du ministre dessus, et ses propositions.
Il s'en est suit un reprise de parole par le présentateur, pour lire quelques mots sur un papier, recevant les consignes par ses oreillettes, qu'il tripote de temps en temps. Je m'en offusque. Il a tourné en rond durant une dizaine de minutes pour faire oublier les mots de l'avocat, qui a compris son impuissance, et qui s'est résolu au silence complice, car j'aurais souhaité le voir quitter le plateau.
Le ministre n'est pas moins complice, car il n'est pas revenu sur le sujet.
J'aurais pu comprendre  que le ministre a donné des consigne pour ne pas parler de ce sujet, par peur de dévoiler ses cartes. Mais le présentateur a continué à être insolant, en précisant (et là aussi il a eu un moment où il était concentré sur ses oreillettes) que les paroles de l'avocat concernant le RCD ne l'impliquent que lui, et que chacun sur le plateau assume seul la responsabilité de ses mots.
Alors oui, chacun assume ses responsabiltés et ses actes.
Le présentateur doit dès lors assumer ses responsabilités complices et éviter de montrer de nouveau sa tête à la télé, s'il est incapable de lutter contre sa peur, et s'il veut continuer la propagande Benalienne.
Le ministre de l'intérieur, doit se positionner par rapport au RCD  et ce n'est pas sa responsabilité seul, mais celle du tout le gouvernement, face à la demande légitime du peuple qui paye leurs salaires, et qui craignent un retour en arrière.
Le mot de la fin: j'espère que le ministre de l'intérieur cache encore des cartes dans son jeu, et qu'il a esquivé de répondre juste parce qu'il ne veut pas les dévoiler.
Vive la Tunisie
Kelmeti horra
vive la liberté

mardi 1 février 2011

Comprenez, on ne comprends plus rien, mais on vous comprends

Depuis le 14 janvier, la Tunisie sombre dans le chaos, les rebondissements, les spéculations.
Une situation à laquelle nous commençons à nous habituer.
Les choses vont tellement vite qu'on ne comprends plus rien, ou presque.
Je rappelle avant tout que le rôle d'un état, est de garantir la sécurité de ses citoyens, de préserver la souveraineté du territoire, et de s'employer à diriger l'entreprise du pays.
Actuellement en Tunisie, la souveraineté n'est pas menacée, et même si elle le serait, l'armée est là pour y veiller, ainsi que tout les pays amis, ou ceux qui ont des intérêts en Tunisie, et ils sont nombreux.
La sécurité en revanche ne semble être de nouveau un acquis.
La faute à qui?
On a essayé au début d'incriminer les différentes couches marginalisées en Tunisie, que ça soit les quartiers pauvres et populaires du Grand Tunis, ou les révolutionnaires des régions intérieur, comme Kasserine,
Après le départ de Ben Ali, on a incriminé ses "soit disant" fidèles.
Quand les libérateurs de la Tunisie sont montés à Tunis pour y camper devant les locaux du gouvernement à la Kasbah, on a aussi essayé de les incriminer, sans succès.
Hier quelque chose de grave s'est produite, qui sera surement éclairée aujourd'hui"hui, ou  les jours à venir; Le ministère de l'intérieur a été pris d'assaut par un groupe armé "chose qui semble  être une rumeur". une manifestation dispersé violemment, un débordement policier flagrant, qui n'augure rien de bon.
Tout ce chaos crée un climat d'incertitude, de doute, et de peur.
Plusieurs braquages et vols caractérisés ont été enregistrés un peu partout hier.

Alors que fait l'état? Rien. La communication avec le peuple est quasi inexistante. Aucune parole rassurante. On se réjouit presque de ce climat d'incertitude.
Il paraît clair que ce gouvernement, joue la carte de la peur pour survivre. Mais je n'accuse pas ce gouvernement de conspiration contre la confiance du peuple Tunisien. je l'accuse simplement d'incompétence.
Tout le monde se doute qu'une lutte interne au sein des différents appareils étatiques et sécuritaires, afin de sauver ce qu'ils peuvent.
Il est temps que les tenants du pouvoir, même transitoire, assument leurs responsabilités, ou partir; il faut absolument assainir les circuits étatiques, quitte à mettre une douzaine de milliers de ces conspirateurs sous surveillance, ou résidence obligatoire dans l'attente de leurs comparution devant les institutions judiciaires compétentes.
Quant à la sécurité, les Tunisiens peuvent la garantir eux mêmes, comme ils l'ont déjà fait auparavant.
Il est temps d'agir, les fonctionnaires doivent être au service du peuple, et non pas leurs tortionnaires.
A défaut, il existe d'ores déjà deux proposition garantissant la transition, celle de Mestiri, et celle de l'ordre national des avocats. Je pencherais pour la deuxième, car elle présente l'avantage d'être claire précise, concise et réalisable.
Je rajoute encore un mot pour dire à ceux qui ont peur: Vous avez eu assez peur comme ça pendant plus de 50 ans. Arrêtez de compter sur les valeureux "paysans" et héros des régions intérieurs. Il est temps que tout les tunisiens se mettent dans un seul rang, parler d'un seul ton, et de marcher sur un même pas, pour exiger un avenir meilleur. Sortez fiers, marchez et honorez votre tunisiennetée
Vive la Tunisie, Vive le Peuple Libre.