lundi 25 avril 2011

le salut de la tunisie passe par son identité

Trois mois et des poussières sont passé depuis le départ de Ben Ali.
Trois mois qui ne sont pas passé sans laisser de traces, de craintes et de peur.
La peur s'explique par l'incertitude, la nostalgie mais surtout par la qualité médiocre du débat proposé.
Alors pour ouvrir une fenêtre par laquelle nous pouvons respirer et aspirer à un avenir radieux et serein, je propose une synthèse d'idées, et une initiative personnelle de ce qui représente pour moi une énumération de réformes et de décisions à prendre pour que la Tunisie retrouve son élan et sa brillance.

L'identité de la Tunisie
Il est nécessaire de se démarquer de toutes les influences extérieurs à la Tunisie et à ses traditions, et d'affirmer l'identité tunisienne comme seule fédératrice de tous les Tunisiens.
Et dans ce sens, l'article 1 de la constitution 1959 doit rester inchangé. La Tunisie est un pays musulmans, arabe, sa langue est l'arabe.
Mais la Tunisie est aussi connue pour son hospitalité, sa tolérance et sa modération. Il est donc normal de garantir les mêmes droits pour tous les tunisiens quelque soit leurs religions, leurs origines, leurs sexes et peu importe leurs appartenances.
La Tunisie doit aussi affirmer son attachement à la séparation entre la religion et la politique, tout en garantissant le respect de la pratique religieuse.
La source des lois doit s'inscrire dans la continuité de la ratification de la charte universelle des droits de l'homme, s'inspirer de l'éthique et de la morale universelle.
La Tunisie doit favoriser l'épanouissement du modèle sociale tunisien et de ses mœurs, et s'ancrer dans une continuité conservatrices du rôle de la famille comme vecteurs d'éducation, mais aussi de la mise en valeur de l'environnement proche et de l'école.
L'économie
La politique économique doit mettre en valeur la spécificité de la Tunisie.
Et dans ce sens le modèle économique ne peut être que libérale, garantissant la libre circulation des personnes et des marchandises.
L'économie de marché doit être régulée de manière à favoriser l'épargne et non pas les crédits, doit prévenir de la consommation agressive et doit garantir un avenir prospère aux générations futures en misant sur le développement durable.
La politique énergétique doit se démarquer de la dépendance aux dérivés pétroliers, et doit miser sur les ressources renouvelables, et investir dans la recherche de nouvelles ressources et les démocratiser comme par exemple l'énergie solaire, et ce en misant sur les vastes terrains ensoleillés de notre désert.
La balance économique doit être excédentaire et indépendante du marché européen, et ce en explorant et gagnant de nouveaux marchés et zones d'exportation comme le marché arabe, africain ou asiatique. La politique d'échange doit être équitable et non pas dictée par des directives étrangères. Pour cela la Tunisie doit miser sur une agriculture de qualité et biologique qui est reconnue dans le monde entier. L'industrie doit s'adapter à la demande du marché intérieur afin de limiter les importation en profitant du savoir faire que la Tunisie a acquis et que la Tunisie peut acquérir ou peut négocier son acquisition.
Politique intérieure
Tout les tunisiens doivent bénéficier des mêmes privilèges, des mêmes droits et des mêmes opportunités.
La politique intérieure doit favoriser la prospérité des zones, jusque là délaissées, et ce en respectant le paysage et les spécificités de chaque région. Et dans ce sens il n'y pas mieux que de décentraliser les décisions et les budgets, en créant des conseils régionaux dotés de budgets et d'autorités qui leurs permettent de décider des politiques d'aménagements et économiques.
l'accès à l'éducation, aux services de soins, aux services administratifs, économiques doit garantir l'équité dans tout le territoire tunisiens. Il faut enrichir le paysage universitaire, hospitalier, hospitalo-universitaire, et encourager les sociétés à délocaliser dans les 4 coins de la Tunisie.
Politique étrangère
La Tunisie est un pays souverains et indépendant qui n'accepte plus de dépendre des politiques étrangères hostiles à son évolution, mais qui est un acteur fiable et de confiance avec les interlocuteurs qui croient en l'équité des échanges.
De part la position stratégique de la Tunisie au milieu de la méditerranée, la Tunisie a  conscience que les échanges avec l'union européen peuvent être profitables aux deux parties. Mais par le passé l'Europe a mis beaucoup de conditions, et a fait de la Tunisie seulement une ligne de frontière protégeant ses frontières maritimes contre des miettes d'aides économiques. La Tunisie a conscience de ce rôle mais ne l'assume dorénavant qu'avec une contre partie favorable à l'épanouissement économique tunisien. Dans ce sens la question de l'immigration vers l'Europe ne peut se résoudre que si l'Europe accepte d'accompagner la révolution économique dont la Tunisie a besoin et ce en exportant sans savoir faire afin d'industrialiser l'économie tunisienne d'avantage. La règle est simple si l'Europe veut arrêter le flux migratoire à partir de la Tunisie elle doit amorcer dans le sens inverse une émigrations des technologies et industries jusque là réservés à  leur partenaires de l'Europe de l'est.
Concernant le Maghreb, la Tunisie affirme ses bonnes intentions et les relations de bon voisinages qui ont jusque là prévalu.
La Tunisie croit en le monde arabe et œuvrera pour sa prospérité et sa stabilité.
Pour la circulation des personnes et des marchandises, la Tunisie crois en l'équité, et dans ce sens la Tunisie appliquera des frais douaniers pour les pays qui l'appliquent pour les marchandises tunisiennes, et exigera l'obtention de visa et/ou le payement d'une taxe pour les ressortissants de pays qui l'appliquent pour les tunisiens.

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